Le 8 mars est un jour de fête internationale puisque les femmes de tous les continents, souvent séparées par les frontières nationales, par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, mais dont les problèmes sont néanmoins communs, se réunissent pour célébrer cette journée qui leur appartient à toutes, des plus ordinaires à celles qui sont à la pointe de la lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.
Cependant, de l’avis de tous lors de la 54è Session sur le statut de la femme, l’évaluation de Beijing +15 a montré clairement que c’est un travail inachevé et que place doit être faite aux actions qui respectent la vraie dignité de la femme. Il revient donc aux femmes, elles mêmes, de travailler à l’avancement des autres femmes, à travers des OMD plus utiles.
La journée internationale de la femme interpelle donc toutes les femmes à unir leurs potentiels à travers mobilisations et réseautages afin de donner au monde, ce que seule la femme peut donner harmonieusement. Lena Madesin Phillips, telle un poteau indicateur a recommandé aux femmes, de surmonter l'envie, la jalousie ou la crainte de la concurrence afin de favoriser la promotion de n'importe quelle femme qualifiée. C’est une importante arme de la solidarité “inter-femme” en faveur de la lutte pour la reconnaissance effective de leur égalité avec les hommes.
Tel est l’engagement, à sa suite, de la Fédération Internationale des Femmes d’ affaires et professionnelles ( BPW International) dont elle fut la première présidente qui fête cette année son 80è anniversaire de tête de file dans l’aide apportée aux femmes pour le renforcement de leur leadership familial, professionnel et social.
Les femmes doivent, en effet, continuer à se former et à faire preuve de bonne gouvernance en leur propre sein, afin de participer avec savoir-faire et efficacité aux processus décisionnels publics à tous les niveaux et demander, face to face, des redditions de compte aux responsables, lorsque leurs droits sont violés ou leurs besoins ignorés.
L’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes bien comprise et bien pratiquée sont, sans aucun doute, des facteurs opérants d’atténuation de la pauvreté et de règlement des défis auxquels elles sont toujours confrontées.
Les femmes peuvent relever tous les défis qui s’imposent à elles tout simplement parce qu’elles ont le pouvoir de faire la différence par leur leadership.
Bravo Dr. Ekra
RépondreSupprimerTellement vrai et tellement fière de vous ! Tellement...
Une vraie Leader