vendredi 4 février 2011

Face aux épreuves de la vie professionnelle: Osez la solution du libre choix

Dans certaines circonstances de blocage absolu, y compris dans la vie professionnelle, c’est au fond de soi-même qu’il faut rechercher la solution de la survie.


Nous avons, souvent, tendance à nous définir en fonction de notre déterminisme génétique « Ah, si mon père ne m’avait pas transmis ce caractère de cochon », notre déterminisme physique ou social (les autres, le chef le conjoint) avec son cortège de si : j’étais plus considéré, si j’avais de l’argent, si j’avais un patron moins tyrannique…. Nous avons, pourtant, la liberté de choisir et d’agir, quelles que  soient les épreuves de la vie, parce que nous sommes responsables de notre propre vie, en tant qu’êtres humains. Notre comportement doit découler de nos décisions et non de notre condition. Le psychiatre autrichien, Victor Franckl, nous plonge dans cette découverte du comportement humain, à travers sa propre expérience.
Plongé dans les circonstances les plus dégradantes, lorsqu’il fut déporté dans les camps de la mort où il dû endurer des épreuves sous l’Allemagne nazie, Victor Frankl s’est appuyé sur cette richesse de l’homme, la richesse de soi, pour découvrir un principe fondamental de la nature humaine : entre le stimulus et la réponse, l’homme a toujours la liberté de choisir. Ses parents, son frère et sa femme sont morts dans ces camps. A l’exception de sa soeur, toute la famille a été exterminée.
Victor Frankl a lui-même subi la torture et d’innombrables humiliations, ne sachant jamais si ses pas le mèneraient à la chambre à gaz ou parmi les prisonniers épargnés qui déblayaient les corps des juifs gazés puis incinérés. Un jour, nu et dans une pièce, il prit peu à peu conscience de ce qu’il appellerait plus tard « la dernière des libertés humaines », une liberté que ses geôliers nazis ne sauraient lui enlever. Ceux-ci pouvaient être les maîtres du lieu, faire ce qu’ils voulaient de son corps, mais il restait, lui, un être conscient de son identité capable de regarder en observateur son propre rôle. Il pouvait décider lui-même comment tout ce qu’il subissait allait l’affecter. Entre ce qui lui arrivait (le stimulus) et sa réaction, s’interposait sa liberté, son pouvoir de choisir une réponse…

 Eliane Ekra in Afrique Compétences N°08 
Janvier-Février 2011
Rubrique Expertises Coaching

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